mercredi 18 novembre 2009

L'imaginarium du Dr. Parnassus avec Dita von Teese

Imaginarium-docteur-Parnassus-2.jpg21h45, au cinéma Bastille, rue du faubourg Saint-Antoine. "L'imaginarium du Docteur Parnassus" est sorti depuis une semaine, et la salle est très loin d'être pleine. Au passage, c'est faire peu d'honneurs au dernier film de Terry Gilliam, qui en méritent davantage. Bref.

Une dame aux cheveux de jais, brillants, très apprêtée, arrive au bras de son galant, look bobo classique. Exclamation qui se veut drôle de ma part : "Tiens, on a Dita von Teese dans la salle". La dame se tourne, enlève son manteau, révèle son profil. Teint blanc, bouche rouge, yeux verts....C'est Dita von Teese. La vraie.

Ne me demandez pas ce qu'elle faisait là. Disons qu'elle habite Paris en ce moment, qu'elle venait voir le dernier Terry Gilliam dans un simple cinéma de quartier, au bras d'un mec qui est à Marilyn Manson ce que Bénabar est à Slash. Habillée en manteau noir avec des broderies rouges gothiques, bustier panthère sans doute vintage et jupe limite à panier. Quoi de plus normal.

Dépêche de dernière minute à l'instant où j'écris ces lignes : Miss Von Teese était en fait à Paris pour l'inauguration des illuminations du BHV Rivoli avec Jean-Charles de Castelbajac... et il se trouve que le monsieur à son bras était donc le fils de son père. Hmmm... d'accord.

Quant au film... Ma foi, cela me confirme que si de temps en temps les critiques de Chronic'art me font marrer, globalement elles sont bien trop prétentieuses. "L'imaginarium du dr. Parnassus" n'a aucune prétention, sinon de nous faire passer un bon moment, de nous faire rêver sur fond de rivalité faustienne entre un moine millénaire tombé amoureux et devenu papa (sa fille neserait-elle pas la réincarnation de son amour perdu, d'ailleurs...?) et un Diable roublard, parieur et fumeur magistralement incarné par Tom Waits -qui semble chanter plus que dire son texte.

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L'univers esthétique de Terry Gilliam, loin d'être de la gimauve de foire comme on pouvait s'y attendre en regardant la bande-annonce, révèle plutôt une fascination pour les univers baroques, vides et entre deux mondes, et les peintres qui les représentent. Salvador Dali aurait adoré "l'Imaginarium du Dr. Parnassus". Et les premiers romantiques s'y seraient même retrouvés par moments.

Pour combler le vide laissé par la mort de Heath Ledger, chacun sait que Terry Gilliam a eu recours à trois autres acteurs pour le rendre vivant à chaque franchissement du miroir magique, qui révèle les rêves (au sens de désirs) de chacun. Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell incarnent donc tour à tour, ou plutôt, à chaque fois avec une nouvelle facette venant s'ajouter aux précédentes, un Tony Sheperd de moins en moins sympathique et de plus en plus trouble... Mention spéciale à Colin "cocker" Farrell, qui allège tellement bien son jeu qu'il en arrive presque à ressembler à Johnny Depp, et joue...très bien.

Immense surprise en la personne de Lily Cole, mannequin britannique à succès, qui se révèle une très bonne actrice pour un rôle complexe,l-imaginarium-du-docteur-parnassus-46239.jpgquand la majorité des tops passées à l'écran avant elle (Cindy Crawford, Claudia Schiffer et Carla Bruni, merci) se fanaient telles des fleurs sans substance. Ni excessive, ni inexpressive, elle joue juste.

Merci aussi à l'ancien Monty Python, de ne pas être tombé dans la facilité des images accélérées et autres flashs hallucinatoires, fatiguants et tellement en vogue, qui auraient fâcheusement rappelé "Las Vegas Parano". Non pas que "Las Vegas Parano" soit mauvais, loin de là, mais son esprit n'aurait pas collé à celui de "Parnassus", à la dimension plus "mythique".

N'oublions pas Heath enfin... Si personnellement, je trouve que chaque acteur est à sa place dans ce conte faustien et lui apporte donc son équilibre, Heath Ledger prouve, par sa performance, qu'il va cruellement manquer au cinéma et à ses réalisateurs aux univers barrés.

Johnny Depp le dit à un moment, en parlant de légendes populaires (acteurs, personnalités) qui font une petite apparition dans le film : "Ils sont morts, mais ils sont immortels. Ils sont éternellement jeunes, car ils ont dépassé toute peur". On ne peut rien souhaiter de mieux à Heath Ledger, prenons cela comme une belle épitaphe.

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Le film se termine, les lumières ne sont pas encore allumées que Dita s'enfuit, telle Heath à travers le miroir. Arrivée dans la rue, je vois qu'elle a des bas au trait noir dessiné à l'arrière de la jambe (style années 40) et aux pieds...des Louboutin. On ne se refait pas.

Au bras de son "chéri" parisien, elle paraît toute petite. Elle est toute petite. Ils partent donc à petits pas vers la place de la Bastille. Absolument personne ne l'aborde, et ne semble l'avoir reconnue.

La fascination du miroir aux alouettes, ca ne marche parfois que sur le papier. Et au cinéma.

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jeudi 12 novembre 2009

Quatre beaux gosses pour le prix d'un : et tout ça dans le dernier Terry Gilliam !

Quatre beaux gosses pour le prix d'un : c'est le cadeau de Terry Gilliam dans son nouveau film complètement barré "The Imaginarium of Dr. Parnassus". Je ne l'ai pas encore vu (je n'attends que ça... et Jules en fait), mais ça me semble une histoire à la Faust réhaussé à la sauce Lewis Carroll. Servie par Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law, Colin Farrell et Tom Waits en Diable, ça promet.

L'un de mes collègues et néanmoins pote l'a très justement souligné : "tous les beaux gosses du cinéma y sont réunis" !

Pour la peine, ça valait vraiment le coup d'en faire les Beaux Gosses de cette semaine !

Ladies and Gentlemen, here are the different faces of Dr. Parnassus :

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Une petite préférence à Colin Farrell, plus "cocker" que jamais !

Et pour finir, la petite bande-annonce qui va bien :

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vendredi 6 novembre 2009

Les Etats Généraux de la Femme : une bonne idée ?

20080109PHOWWW00310.jpgQuarante ans après avoir initié les premiers Etats généraux de la femme qui devaient porter haut les revendications des Françaises, le magazine "Elle" en lance le 6 novembre une nouvelle édition pour cerner les préoccupations et les inquiétudes des femmes d'aujourd'hui.

Ces nouveaux Etats généraux ont Simone Veil pour présidente d'honneur.

"En 1970, le magazine alors dirigé par sa fondatrice Hélène Lazareff a organisé dans la foulée des événements de mai 68, de la mobilisation autour des questions féministes et des bouleversements de la société en général les premiers Etats généraux de la femme", a expliqué mercredi à l'AFP Valérie Toranian, directrice de la rédaction de Elle.

Des équipes de journalistes avaient organisé des débats dans toute la France. Les conclusions avaient eu pour cadre Versailles et il en était ressorti treize revendications: qu'on cesse d'opposer sexe fort et sexe faible, qu'on reconnaisse aux femmes la possibilité de s'épanouir librement, l'égalité des droits, des chances et des choix par rapport au monde du travail...

"Les femmes n'exprimaient pas seulement des doléances sur la discrimination, elles avaient un regard sur la société. Elles se préoccupaient déjà de pollution, de bidonvilles, de combats fondamentaux à mener", poursuit Valérie Toranian.

Quarante ans plus tard, que reste-t-il de ces combats, même si globalement des progrès ont été réalisés ? "Elle" a donc décidé de redonner la parole aux femmes.

"Est-ce que nous nous sentons vraiment à égalité avec les hommes ? La société ne nous envoie-t-elle pas des signaux difficiles à supporter comme par exemple l'excès de jeunisme ? Il y a d'autres prisons qui sont peut être les nouvelles prisons des femmes et c'est ce qui nous intéresse de dégager", relève la journaliste.

De nombreux thèmes seront abordés, les relations avec les hommes, les nouvelles familles, ainsi que des questions sociales et environnementales.

Des groupes de travail vont être organisés dans de grandes villes (Lille, Lyon, Marseille, Paris) et les femmes pourront aussi s'exprimer sur internet. La synthèse des débats et un sondage national fait par l'IFOP seront révélés au printemps prochain à Paris en présence de personnalités de tous bords.

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Ca, c'est la dépêche. Personnellement, je trouve l'idée excellente. Après, faire un débat autour de l'idée "trop de jeunisme"... Est-ce un combat si important ? A celles qui se sentent emprisonnées dans ce carcan, j'ai envie de répondre "pouquoi vous ne vous en foutez pas, du jeunisme? "

Et la société qui veut faire des femmes des Wonderwoman, excellentes mères, excellentes business-woman, excellentes baiseuses... Il n'y aurait pas là aussi un débat à lancer ? Ce carcan-là, je le trouve plus pesant.

Je n'ai pas assisté aux premiers Etats Généraux (j'aurai eu du mal, ma propre mère avait à peine 23 ans en 1970), donc je ne peux pas juger de leur apport et des discussions qui ont eu lieu. Je tends à penser qu'ils n'ont pas été inutiles, ne serait-ce que pour "réveiller" les femmes de l'époque.

De nos jours, d'aucuns pourraient penser que les femmes sont plus que conscientes de leurs droits, de leur volonté de s'accomplir elles-mêmes sans être réduites à l'état de ventre ou d'objet sexuel. Eh bien chers amis, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil.

Combien de fois ais-je entendu des filles de 18 ans à peine, dire que si à 26 ans elles n'étaient pas casées avec un gosse et un mari, elles auraient raté leur vie ? Plus fort que la Rolex de Séguéla !

Alors que j'entrais dans ma 25ème année, combien de fois ais-je entendu, au boulot, dans les mariages, entre copines, copains de Jules (qui ont 30 ans et commencent à pouponner) : "Alors, tu nous en faites un quand ?!"

Combien de fois n'ais-je pas entendu dans la bouche des nanas : "comment ça se fait que tu portes pas de soutif ? Moi j'oserai pas." Si vous dites qu'après les avoir expérimentés pendant des années, et qu'à la fin de la journée, vous avez envie de vous arracher la peau du torse tellement vous souffrez physiquement du carcan (allez-y messieurs, portez un soutif un peu serré (rétrecissement au lavage !) pendant 12h, tout en restant sexy et l'air frais et dispo, et non pas fatigué à crever...), eh bien vous avez décidé tout simplement de ne plus en mettre (et de toute façon, avec une poitrine à la Jane Birkin, c'est plus joli sans soutif) : elles vous regarderont d'un air à la fois envieux, mais tout de même un peu choqué...

Bref... On pourrait en faire des kilomètres. Alors je ne sais pas ce que donneront ces Etats Généraux, probablement pas une révolution comme en 1989, mais je vais essayer de me tenir au courant, peut-être même de participer, et de vous tenir au courant par la même occasion. M'est avis que rien de bien faramineux en sortira néanmoins... Surtout si l'identification des problèmes est fausse dès le départ.

Au passage, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à cette immense référence cinématographique qu'est "l'Aventure c'est l'aventure", de Lelouch, avec Lino Ventura, Charles Denner, Jacques Brel, Charles Gérard et Aldo Maccione. Tous campent des mafieux en quête de reconversion, et autour d'un plat de spaghettis enfumé, Charles Denner explique à Lino : "Aujourd'hui, le pognon il est en politique. La politique, y'a qu'ça de vrai, y'a qu'ça qui marche ! Tout se politise, et les putes aussi ! Elles votent, elles font des congrès, des mouvements de libération, et puis quoi ? C'est normal ! Si tu veux du blé Lino, il faut que tu deviennes trésorier des Etats Généraux de la Femme !"

Extrait du film, qui a suscité cette réflexion pleine d'à-propos :








Bien à vous, Françaises, Français, Belges, Belges, public chéri, mon amour. (merci Pierre, excuse-moi de te piquer ta phrase, je l'adore.)

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dimanche 1 novembre 2009

Le Beau Gosse de la semaine

Quand je bossais chez Lycos -qui en plus d'être un moteur de recherche et un éditeur de sites et d'adresses mail, possédait aussi un portail d'infos... avant que ça ne ferme comme le reste-, on avait un truc récurrent chaque semaine, très raccoleur : le Beau Gosse de la Semaine. C'était un petit diaporama de photos sexy d'un beau gosse (comme son nom l'indique), fait pour allécher ces dames. Les messieurs avaient leur pendant avec "La Babe de la Semaine", souvent issue de Sports Illustrated ou du classement FHM... Autant dire que ceux qui concoctaient le diaporama s'en donnaient à coeur joie...
Néanmoins, l'idée était assez drôle, c'est pourquoi j'ai eu envie de la transposer ici.

Vous aurez donc chaque semaine, mesdames (et messieurs), votre beau gosse.

Cette semaine on commence avec ma dernière coqueluche (pas de dernière fraîcheur il est vrai) : Saul Hudson, plus connu sous le nom de Slash.

L'un des meilleurs guitaristes du monde, voté l'un des dix musiciens les plus sexy par Playgirl (bon, c'est pas le jury de Cannes, c'est sûr...)... L'ancien lead guitarist des Guns n'Roses a croulé sous les groupies dans les années 80, s'est tapé Tracie Lords et d'autre stars du film deshabillé... Et ben quelque part, ça se comprend ;)












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vendredi 30 octobre 2009

Cosi Fan Tutte... "Ainsi font-elles toutes"


Avant toute explication de ce titre pour le moins misogyne (mon bien-aimé Mozart ne l'était pas, mais le titre de son opéra n'est vraiment pas très sympa) : pardon, pardon pour le mois entier sans aucun post -en même temps, je dis ça, je dois avoir maxi... 6 lecteurs, en me comptant moi-même...

Il y a d'abord eu... le boulot, avant les vacances.

Puis il y a eu... les vacances. Au Népal.

Et puis il y a eu le retour au boulot après les vacances.

Bref... Pas une minute pour jouer les geek sur l'admin de mon blog.

Quelques réflexions cependant... Par exemple, malgré la belle tournure de mon premier post, je me rends compte à quel point il était (trop) ambitieux. Vous donner, mesdames, des petits conseils sur notre vie quotidienne ? Ma foi... Est-ce que simplement raconter ses "petites aventures" de Parisienne, ça peut s'ériger en conseils ? Je ne crois pas. J'ai été trop prétentieuse sur ce coup-là.

Ce blog ne sera donc qu'un espace de liberté féminine. Un concentré de délires aigus. Ou plutôt, la toile où je coucherai mes sensations et impressions du moment, en terme de mode, d'envies, de fantasmes. Libres à vous de me lire et pourquoi pas -je vous y invite avec grand plaisir-, de réagir.

Je me doute que tout ça n'est pas très clair... Mais venons-en au titre de ce post.

Cosi Fan Tutte : "Ainsi font-elles toutes..." Oui, parce que ce midi, en tête-à-tête avec Jules, j'ai eu droit à une petite remarque, injuste, que je voulais vous faire partager.
A Jules donc, auquel j'avais fait la mauvaise blague de comparer sa gentillesse avec celle d'un tout nouveau pote, celui-ci n'a pas manqué de répliquer : "De toute façon, tu es perverse... comme toutes les femmes".

..... Qu'est-ce à dire ?

Qu'appelle t-on exactement "perversité féminine"? Personnellement, celle à laquelle j'ai été confrontée se décline sous plusieurs formes :
- les salopes du collège/lycée, qui vous cinglent de remarques bien vicelardes quand vous écoutez du rock au lieu du rap
- les jalouses du boulot qui cassent du sucre sur votre dos... Dans votre dos.
- les faux-cul qui ne supportent pas que vous soyez mieux sapée qu'elles, mais qui jouent à la "meilleure amie".

Ah, et j'oubliais aussi les salopes (bis) qui vous piquent votre mec... J'en sais quelque chose.

Est-ce que, mesdames, vous vous retrouvez dans ces portraits ? Si comme moi, vous dites "non", vous êtes donc d'accord pour dire que "Non, toutes les femmes ne sont pas perverses". Et aussi pour foutre une claque à Jules.

Rassurez-vous, c'est déjà fait ;)

P.S : à me lire, vous devez vous dire que je sors avec le pire macho de la planète.
....

Oui, mais non ;)

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mercredi 23 septembre 2009

Pamela Anderson : bad girl de la cause animale

Depuis qu'elle ne coure plus sur les plages de Californie en maillot rouge, Pamela Anderson s'active beaucoup pour la cause animale. Elle prête volontiers sa plastique aux campagnes chocs et régulières de PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), la puissante association de protection animale américaine, qui milite contre la fourrure, pour le végétarisme et tout ce qui peut améliorer le sort de nos compagnons à quatre pattes.

Dernière campagne en date, avec Pam : une vidéo contre le port de la fourrure et autres matières d'origine animale (comprenez, le cuir, par exemple). Pam a tout de George Michael dans le clip "Outside" où, on s'en souvient, il campait un flic des plus sexy. La belle canadienne a le haut, pas de bas (du moins pas très visible), et a une manière bien à elle de faire les contrôles des passagers avant de les laisser monter à bord d'un avion...

Mais voyez plutôt :


Regardez Pamela Anderson exécuter des fouilles au corps dans un aéroport sur PETAFrance.com

Dans le lot des passagers on reconnaîtra (ou pas) la délurée Nina Hagen, et d'autres personnalités moins connues dans l'Hexagone. Sexy, vulgaire, efficace ? Franchement, moi je trouve ça pas mal du tout. Vive Pam, qui a quelque peu réduit ses implants mammaires !
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mercredi 16 septembre 2009

Just Gia, rock n' roll...No particular order.




Chemise : IKKS I.Code
Jupe : The Kooples
Chaussures : The Kooples


Tout est dans le titre. Un mélange de différents styles, différentes inspirations.

Just Gia...It's only rock n'roll but I like it


Chemise : Zara Man
Pantalon : Maje
Chaussures : Aigle Vintage
Casquette : Vintage
Chien : pas à vendre ! ;)


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